31 décembre 2015

2016, naître à l'essentiel





Alors que sonne le passage à la nouvelle année,
C’est l’heure des bilans 2015 !
Heureux pour certains, mitigés pour d’autres …
Et c’est le temps de formuler des vœux pour 2016.

24 septembre 2015

Concevoir en conscience


 
 
Sur un plan sociétal et médical, de nouvelles nécessités et possibilités de procréation s’ouvrent. Et si ces évolutions nous menaient à considérer et vivre plus activement la période préconceptionnelle ?

8 mai 2015

Semaine francophone de Sensibilisation sur l'Infertilité

Oui, il est des rêves qui deviennent réalité !

Vous rêvez un enfant et si la rive de la réalité vous échappe encore, vous n’êtes pas seul-e-s s dans ce voyage ! D’autres personnes l’ont vécu, le vivent, le vivront, ici, ailleurs. Et partagent le fruit de leur expériences.

Ouvrir des espaces et des temps de rencontre. Sortir l’infertilité de l’ombre, du silence, de la honte.  Informer, sensibiliser, partager, innover. Penser ensemble l’accompagnement des parcours de fécondité et l’accueil des générations future. C’est le sens de l’histoire.
Et en mai dernier, je publiais un billet : Vers une semaine francophone de la fécondité ? Et voilà que le rêve a pris forme.

27 avril 2015

l'art de conjuguer le cercle



1001 fécondités fait sa mue ! Nouvelle peau, nouvelle enveloppe, couleurs et logo revisités, toujours plus en phase avec l’essence, le cœur de ses activités.


Je suis heureuse de vous accueillir dans cette enceinte de ressources, tout en rondeur joyeuse, et de vous accompagner sur le chemin d’une vie toujours plus féconde, vers un sentiment de profonde plénitude, au mieux de vos possibles.

 

 
 
Du centre au cercle,
créer un espace de ressources

La vie m’a appris à revenir régulièrement au centre, à mon essentiel, mon noyau, mon ADN ; à cultiver une douce présence à moi-même et laisser émerger dans ma coupe une plénitude vibrante.
Ce retour au centre, à l’essence, permet de se dresser dans son axe, dans sa verticalité entre ciel et terre.
Puis de rayonner dans son cercle, autour de soi, et de  laisser l’onde de vie se déployer, pulser à son rythme, dans l’horizontalité des relations, dans les cercles, des plus intimes aux plus lointains.

Et j’aime le cercle !
Le cercle est la forme première de mon expression dans le monde, de mes créations.
Dans un monde aligné sur le projet, et hyper-connecté, le cercle semble lent, désuet, féminin à l’excès. Mais le cercle est une source d’inspiration essentielle pour concevoir et accueillir un possible enfant ! Le cercle, c’est la forme de l’ovocyte, des ovaires, c’est la forme symbolique de l’espace matriciel. Embrasser le cercle, c’est s’installer dans la réceptivité à la vie, accueillir dans la rondeur de son enceinte. Entrer dans le cercle, c’est se sentir appartenir au cercle des mères et des pères, rejoindre les cercles de transmission.

7 février 2015

L'inhabitée, de Maia Brami


 

Coup de coeur

« Cet enfant existe entre mes cils. Et parce qu’il existe entre mes cils, j’ai la certitude soudain que seule l’écriture pourrait lui donner corps, le faire advenir, qu’il me faut à tout prix inverser le mouvement, que ce qui m’assèche serve de terreau, que le vide remplisse la page pour qu’enfin naisse un greffon de ma chair stérile. »

Editeur : éditions de l’Amandier, Parution :  26 février 2015


 
Coup de cœur pour ce roman poignant sur le désir d’enfant et la maternité interdite. Maïa Brami, sublime la douleur du manque pour donner naissance à un texte littéraire intense, intime et rare, résolument tourné vers la vie. 

Dans un «texte matière », un « patchwork de mots » Maïa tisse les paysages intimes des pensées, sensations et émotions qui jalonnent l’histoire d’une femme, d’un couple en désir d’enfant, en quête, de vie, de soi. Elle fait entendre la petite musique, les refrains, de la femme inhabitée. Elle joue « une partition pour voix seule », une partition singulière, en même temps qu’elle ébauche la cartographie d’une traversée en terre d’infertilité, dans laquelle nombre de femmes se reconnaîtront. De l’évidence du désir  à l’impuissance à incarner, de l’abîme du vide à la plénitude de l’être et du devenir soi, elle marche son chemin : « Devenir une en s’épluchant les peaux mortes de l’histoire. Gommer les aspérités, se faire une place en soi, tel un écrin, poncer, souffler, poncer, souffler, s’attendrir, faire place nette pour s’y déposer ensuite, comme le cœur dans la corbeille des côtes, le fœtus dans son cocon rouge.» 

 
J’avais 1001 questions à lui poser. J’en ai choisi quelques-unes. Vous serez certainement sensibles à la musique de ses mots et à son talent pour donner poser une parole incarnée.
 

 
 
L’interview

 
1001 fécondités – Maïa, comment est né ce livre ? et son titre ? Pourquoi et pour quoi « L’inhabitée » ?

 Maïa Brami  -  Il est né d’une urgence, urgence à me remettre à la vie, après plusieurs années sans parvenir à écrire tant j’étais anéantie par mon incapacité à tomber enceinte. Me sentant asséchée, stérile, l’écriture ne me venait plus et puis, face à l’évidence de la procréation, créer me semblait futile. Je publie aussi des livres pour la jeunesse et aller à la rencontre de mon public m’est devenu une torture. Petit à petit, je me suis effacée, retirée quelque part, au fond de moi-même, inaccessible aux autres et à mon compagnon. J’étais au bord de la dépression. Et les médecins, à ce stade, n’avaient pas encore réussi à identifier mon problème. Un beau matin, j’ai compris qu’il fallait que je me ressaisisse. J’ai rouvert mon ordinateur et j’ai commencé ce roman sous forme d’enquête pour essayer de mettre des mots sur cette souffrance, faire naître du sens de cette épreuve, me (re)trouver.