26 août 2011

Cultiver son jardin

Cet été, moi la citadine, je jardine ! 

Dans le jardin abandonné de cette maison de famille, ces arbustes qui doucement se meurent éveillent ma compassion. 
Pas taillés ou mal taillés depuis si longtemps, ils cachent comme ils peuvent de quelques feuilles bien vivaces, de quelques fleurs délicates et odorantes, la misère et la souffrance d’un cœur surchargé de branches entremêlées et moribondes pour certaines. Le bois mort les fatiguent, les asphyxient; les entrelas de branches sont si denses que la lumière ne passe plus; la vie s’épuise; il devient difficile de faire monter la sève dans un tel édifice; certains tombent malades; d’autres se meurent à petit feu. 




J’observe à son tour chaque arbuste, je sépare ses branches une à une, je redonne à chacune une place, je supprime tout ce bois mort, patiemment.
Je suis dans l’arbre, avec l’arbre; je fais corps avec lui; je sens que je lui fait du bien et qu’il va pouvoir se dresser à nouveau, prendre pleinement son espace, sa juste place.
Quand je prends un peu de recul, un nouveau point de vue s’offre à moi ; cet arbuste retrouve sa forme, la lumière à nouveau pénètre en lui, la vie peut jaillir, circuler et croître. L’espace est là pour de nouvelles pousses et une croissance harmonieuse. 
 
En ce temps béni des vacances, au contact de la nature, le jardinage devient un temps de méditation, un temps pour remettre de l’ordre dans les branches de mes propres arbres, mes arbres intérieurs
  • mon arbre généalogique et relationnel : Des personnes sont parties, décédées; des relations se sont étiolées; des secrets, des non-dits, des loyautés se sont forgés; tout cela a eu une fonction et fait partie de mon édifice, de ce qui m’a construit; et de quoi puis-je aujourd’hui me séparer ? Comme l’arbre, j’en garderai la trace et en même temps me défaire de ces présences mortifères redonnera vie et forme à mon être, fera de la place pour de nouvelles pousses.
  • mon arbre de vie : De quelles souffrances, de quels attachements puis-je sans regrets me séparer ?Quelles croyances dépassées m’asphyxient, m’empêchent de croître ? Il est temps de laisser mon jardinier intérieur prendre toute ma place, laisser paraître ma lumière, faire jaillir en moi plus de vie !
 

2 commentaires:

  1. salut salut! vous n'avez pas idée de la souffrance PMA pour avoir un enfant! il faut être passée par l’infertilité comme nous pour le comprendre! c’est un vrai bonheur que d’être maman et j’en rêve depuis longtemps que je suis en PMA, une endométriose sévère et des SOPK avec un AMH à 0.2, le gygy nous envoie en GPA hélas impossible en France, svp peut-on le faire légalement en Espagne avec Eugin ou en Ukraine avec A. Feskov clinic? ou au Canada et en Belgique? merci pour vos conseils ou expériences si vous en avez svp! je déprime

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  2. hum moi je suis passée par la PMA et je peux comprendre ta peine tu sais, écoutes l’Espagne ne fait pas de GPA tout comme chez nous en France, la Belgique tolère mais ne l’accepte pas officiellement tu sais, par contre je te conseille le Canada et surtout A. Feskov clinic dont tu parlais https://mere-porteuse-centre.fr/ et qui ont si je ne me trompe un bureau à Bruxelles! ces pays le font légalement

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