24 juin 2011

Désir de maternité, désir normé ?


Dans un précédent article sur le désir, j'évoquais l'effet de la maîtrise de la fécondité sur les normes sociales qui nous tyrannisent parfois. 
Depuis, j'ai découvert un récent article sur le blog de Gabrielle Cluzel  "Maternité : Pas le droit de sortir des clous." Percutant et bien écrit, je vous invite à le consulter. Bonne lecture

13 juin 2011

Combien pour faire un enfant ?

Un peu d’humour sur le thème de la fécondité … c’est toujours bon à prendre ! 

1001 DESIRS (1)

Projet d’enfant n’est pas désir d’enfant
La contraception et la légalisation de l’avortement ont donné la possibilité de faire coïncider la volonté et le désir, le projet et le désir d’enfant … jusqu’à, trop souvent, les confondre.
 
« un enfant si je veux ! » … juste une illusion ?
Quel puissant slogan porté par nos mères !
Et quelle confusion pour nous leurs filles … et leurs fils aussi !
La liberté gagnée par les femmes de disposer de leur corps, de décider de faire ou pas un enfant, et de choisir quand, est à n’en pas douter une avancée dans l’histoire des femmes, des hommes, et de leurs enfants.
Et comme tous les progrès, elle a son lot de conséquences inattendues. En l’occurrence, elle a généré des confusions de vocabulaire qui illustrent des glissements de paradigmes concernant la fécondité et la parentalité : 
à l’enfant qui pose la question de savoir « comment viennent les bébés ? »  
la littérature enfantine ne parle plus de cigogne mais d’éprouvette, plus de roses et de choux mais de petite graine …
 on est passé du monde du rêve et de l’imaginaire à celui de la réalité et de la science.

10 juin 2011

Cet enfant, le veux-tu vraiment ?

« Cet enfant, le veux-tu vraiment ? »
Cette suspicion de manque de volonté, laquelle d’entre nous, confrontée à l’infertilité, ne l’a pas déjà entendue, dans la bouche d’un proche ou d’un professionnel ?

Elle semble tellement violente et injuste quand on sait ce que représente l’attente … juste le poids de l’attente et de la déception, sans compter les procédures médicales ou d’adoption.
Elle est d’autant plus douloureuse qu’elle vient parfois faire écho à un questionnement intérieur et résonner avec une forte culpabilité

Bien sûr, on peut toujours mettre cette parole sur le compte du manque de tact, de la bêtise, de l’ignorance de notre interlocuteur; elle est effectivement révélatrice de sa psychologie à lui et aussi, certainement de la toile de fond psycho-sociale sur laquelle nous évoluons. Elle montre bien comment dans notre société, la VOLONTE est érigée en valeur suprême. Ne pas donner au monde cet enfant que l’on dit vouloir, c’est apparaître comme un être manquant de volonté.